« Après leur mort, écrit Samaël Aun Weor, la plupart des êtres humains reviennent presque aussitôt dans un nouveau corps. Mais à cause de l’état critique dans lequel se trouve l’humanité, de nombreux défunts s’immergent dans les mondes infernaux, à l’intérieur de la Terre, sans attendre que le nombre d’existences qui leur était accordé pour se réaliser soit épuisé. Ils passent alors par les neuf sphères ténébreuses des enfers. Dans la dernière de ces régions, ils subissent la désintégration finale, la “deuxième mort”, qui permet à l’Âme enfin libérée de remonter à la surface de la planète pour recommencer une nouvelle évolution à partir du règne minéral. »

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Notre destin, d’existence en existence, dépend de notre karma, terme sanscrit désignant le résultat de chaque action, parole, pensée ou émotion. Car tout ce qui nous arrive est nécessairement l’effet d’une cause, même si nous ignorons laquelle, les empreintes karmiques pouvant se cristalliser dans une vie future. Et ce même karma, si nous n’avons pas su nous en libérer et réaliser notre vraie nature — notre Être réel interne —, nous précipitera à la fin dans l’involution des enfers, dans ces régions infernales que Dante Alighieri a décrites symboliquement dans sa célèbre Divine Comédie...

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Le Diable, quant à lui, est « l’ombre de notre Soleil intime », le Dragon des Mystères antiques. Il est « notre entraîneur psychologique dans le gymnase de la vie », affirme l’auteur. C’est son rôle et son devoir, donc, de nous tenter. Vaincre le Dragon, c’est surmonter toutes les épreuves qu’il suscite, pour nous libérer de la roue des renaissances et fusionner avec notre Être divin. C’est tout ce processus crucial qu’explique Samaël Aun Weor dans cette oeuvre tout à fait révolutionnaire.